Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

The Art of Disney

15 septembre 2014

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur The

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur The Art of Disney, le site sur les coulisses des productions Disney-Pixar ! Réaliser un court ou long métrage d'animation est une véritable course de fond qui passe par de multiples étapes de création durant lesquelles les artistes discutent, échangent et réalisent de superbes dessins. Ces recherches aboutissent à la création d'oeuvres inoubliables, mais laissent leurs auteurs et leurs dessins dans l'ombre... Je vous propose par le biais de ce site de (re)découvrir vos films favoris sous un autre angle, plus artistique que commercial, afin de redonner aux artistes Disney toute la reconnaissance qu'ils méritent !

 

80770101_o

Les-Nouveaux-Héros-grand

Toy-Story-3-04

Planes-02

Interview-Dominique-Louis

Maléfique

 

________________________________________________________________________ 

image-page-d'accueil

The Art of Disney est un blog amateur qui n'est en rien affilié à la Walt Disney Company. Tout les propos tenus sur ces pages reflètent l'opinion de son auteur uniquement. Tous les visuels mis en ligne sont la propriété de la Walt Disney Company.   ___________________________________________________________________________________

Publicité
14 septembre 2014

Moana

 

 

MOANA

Le 30 novembre 2016 au cinéma.

 

MOANA-First-Look-Concept-Art

8 septembre 2014

Big Hero 6

bighero6logo

 

Armand Serrano :

Armand Serrano

 

Ryan Lang :

10557726_734102379960899_7540268733920629565_o

Ryan Lang 02

Ryan Lang 03

Ryan Lang

 

Helen Chen :

Helen Chen 01

Helen Chen 02

Helen Chen 03

Helen Chen 04

Helen Chen 05

Helen Chen 06

 

Lorelay Bové :

10547925_10152364008166036_8522370944630262260_o

big-hero-6-visdev-character-Lineup-2-1

big-hero-6-visdev-character-lineup-11b

 

Tadahiro Uesugi :

bh6_bridge_image

 

Paul Felix :

10515182_10152157216522541_3797184234836553847_o

 

Autres recherches graphiques :

big-hero-6-concept-art

BvBjMJIIcAESUco

 

Jin Kim :

big-hero-6-visdev-animation-hiro-modelsheet_2

 

 Shiyoon Kim :

big-hero-6-visdev-HiroColor01-1

big-hero-6-visdev-hiro-portf_hiro009-1

big-hero-6-visdev-softbaymax04-1

20 août 2014

Toy Story 3

Logo

Toy Story 3 - Affiche américaine

Onzième long métrage des Pixar Animation Studios, Toy Story 3 est la première réalisation de Lee Unkrich. Onze ans après leurs dernières aventures, Woody et sa bande de jouets sont de retour au cinéma pour un troisième volet très attendu. D'autant plus attendu que les studios Pixar étaient alors au sommet de leur Art. Ils avaient ainsi sorti trois chef-d'oeuvres d'affilé : Ratatouille en 2007, WALL•E en 2008 et Là-Haut en 2009. Reprendre une saga qui a fait la renommée des studios était également un pari plus que risqué. Mais avec le talentueux Lee Unkrich aux commandes, rien n'est impossible !

Toy Story 3 - Lee Unkrich (réalisateur)  Toy Story 3 - Darla K Anderson (productrice)  Toy Story 3 - Jason Katz (superviseur de l'histoire)

Toy Story 3 a beau être le premier film réalisé par Lee Unkrich, l'artiste n'est pas pour autant un débutant, ni un total inconnu. Né le 8 août 1967 à Cleveland, dans l'Ohio, Lee Unkrich a grandi à Chagrin Falls, une petite ville dans la banlieue de Cleveland. Lee a passé la majeure partie de son enfance sur la scène de la Cleveland Playhouse comme jeune comédien. En 1990, il est diplômé de l'école de cinéma de l'Université de Californie du Sud et travaille ensuite durant plusieurs années pour la télévision comme réalisateur et monteur, notamment sur les séries Le Rebelle et Les Dessous de Palm Beach pour laquelle il réalisera également un épisode. Lee Unkrich rejoint finalement les rangs des studios Pixar en 1994 comme monteur sur Toy Story puis sur 1001 Pattes (a bug's life). Il passe ensuite à la réalisation en devenant co-réalisateur sur Toy Story 2, projet sur lequel il participa également au scénario. Il tiendra le même poste sur Monstres & Cie et Le Monde de Nemo, film sur lequel il sera aussi superviseur du montage. Après avoir participé au montage de Cars - Quatre Roues, Lee Unkrich passe enfin réalisateur sur Toy Story 3. Ayant déjà grandement participé aux deux premiers volets de la saga et ayant montré ses talents de réalisateurs sur divers productions, Lee Unkrich était l'homme idéal pour diriger la conclusion des aventures d'Andy et de sa bande de jouets. Après Toy Story 3, Lee Unkrich s'attaque à la réalisation de Dia des Los Muertos (titre provisoire) centré sur  la fête des morts méxicaine.
Toy Story 3 est produit par Darla K. Anderson. Née à Glendale, en Californie, Darla K. Anderson a étudié le design environnemental à la San Diego State University. Peu après, elle a entamé sa carrière en travaillant sur des productions cinéma et télévision basées à San Diego. Elle a ensuite travaillé chez Angel Studios à Carlsbad, en Californie, comme productrice exécutive de leur département publicité. C’est là qu’elle a découvert le monde des images de synthèse. Elle s’est alors installée dans la baie de San Francisco avec l’intention d’entrer chez Pixar, elle y rentrera finalement en 1993 comme productrice exécutive du groupe publicité. Elle passe par la suite productrice sur 1001 Pattes (a bug's life), Monstres & Cie, et Cars - Quatre Roues, film pour lequel elle a été couronnée Productrice de l’Année dans la catégorie longs métrages d’animation par la Producers Guild of America. Après avoir produit Toy Story 3, Darla K. Anderson s'occupe en ce moment de la production de Dia des Los Muertos , le nouveau film de Lee Unkrich. Elle a été élue au Producers Council Board de la Producers Guild of America en juillet 2008. Elle est la première productrice du secteur de l’animation à être élue au Conseil.

Toy Story 3 - Disney Circle 7 Animation  Toy Story 3 - Disney Circle 7 Animation aperçu  Toy Story 3 - Disney Circle 7 Animation promo

La production de Toy Story 3 fut certainement l'une des plus chaotiques qu'ait connu les studios Pixar, reflétant parfaitement la relation houleuse qu'entretenaient les studios Disney et Pixar au début des années 2000. Après le triomphe de Toy Story 2, une suite est naturellement très vite envisagée. Ainsi, en 2001 débutent les négociations entre les deux studios pour la mise en chantier de Toy Story 3, négociations qui tournent vite à l'affrontement. Liés par un contrat de cinq films (hors suites) dont les recettes sont partagé à 50/50 entre les deux studios, Pixar commence à se sentir lésés et pas assez rémunéré au vu des recettes extraordinaires qu'ont engrengé leurs films. En effet, Pixar s'occupe des parties les plus importantes  des projets (réalisation et production), alors que Disney ne s'occupent que de la partie logistique et commerciale (promotion et distribution). Ils souhaitent désormais avoir plus d'indépendance en ne laissant à Disney que la distribution de leurs films. Néanmoins, les studios Pixar sont dans une impasse car ils ne possèdent pas les droits de leurs personnages. S'ils venaient à rompre leur contrat avec Disney, ces derniers auraient le champs libre pour réaliser des suites à leurs films, sans avoir à leur demander leur accord. Finalement en 2004, Pixar annonce officiellement son divorce avec les studios Disney, et se mettent à la recherche d'un nouveau distributeur. De son côté, les studios Disney ripostent en annonçant le 16 juin 2005 la création d'un nouveau studio d'animation, Disney Circle 7 Animation, qui s'occupera exclusivement de réaliser des suites aux productions Pixar. Sont ainsi mis en chantier Monstres & Cie 2, Le Monde de Nemo 2 et... Toy Story 3. Le pitch de ce troisième volet était alors le suivant : suite à un vice de fabrication, Buzz est envoyé dans une usine à Taïwan pour y être réparé. Woody et ses amis partent alors à sa rescousse.
Affligé par les récentes décisions du patron de Disney Michael Eisner (les suites low-cost sorties directement en vidéo, la gestion désastreuse des parcs à thème, la fermeture du département 2D, etc.), Roy E. Disney, neveu de Walt Disney et dernier membre de la famille à encore travailler pour l'entreprise, tape du point sur la table, quitte son poste au conseil d'administration et pousse Michael Eisner à démissionner de ses fonctions de PDG. Il sera remplacé par Bob Iger alors numéro deux de la Walt Disney Company. Ce dernier prend très vite la décision de rouvrir les négocations avec les studios Pixar, et rachète finalement le studio en 2006. Dans la foulée il convaint John Lasseter et Ed Catmull de rejoindre la direction des Walt Disney Animation Studios, dans le but de lui redonner ses lettres de noblesses. Quant au studios Disney Circle 7 Animation, il est finalement fermé après seulement quelques mois d'existence... Le projet Toy Story 3 revient alors logiquement aux studios Pixar. On efface tout et on recommence !

Toy Story 3 - Darla K Anderson et Lee Unkrcih lors de l'annonce officiel du projet en avril 2008  Toy Story 3 - Réunion autour du scénario  Toy Story 3 - Réunion autour du scénario 02

Au début de l'année 2006, John Lasseter invite Lee Unkrich dans son bureau pour lui parler du projet Toy Story 3 et l'informer qu'il souhaiterait  lui confier la réalisation. Lee accepta sans hésiter, malgré le défi que représentait la création d'une suite aux deux films les plus populaires du studio ! Le travail commence en mars 2006, lorsque John Lasseter, Lee Unkrich, Pete Docter, Bob Peterson, Jeff Pidgeon, Darla K. Anderson et Susan Levine se retrouvent dans une petite cabane à Tomales Bay, là où l'idée du premier Toy Story germa, pour une séance de brainstorming afin de trouver la ligne directrice du film. Ils revirent ensemble les deux premiers volets de la saga afin de se remettre dans le bain. Le but avec Toy Story 3 était bien entendu de réaliser un bon film, mais Lee Unkrich avait du mal à trouver dans l'histoire d'Hollywood un troisième volet à la hauteur de l'original ou de sa suite, hormis Le Retour du Roi, troisième partie de la trilogie du Seigneur des Anneaux. C’est en pensant à ce film qu'il eu la révélation : il fallait que les trois Toy Story forment une seule et même grande histoire. Cette idée fut le fil conducteur pour la création de ce troisième opus. L'idée de base qui germa de cette retraite était d'imaginer ce que deviendraient les jouets d'Andy une fois ce dernier parti pour l'université. Ils discutèrent également d'un ours en peluche corrompu et de l'abandon de Woody et sa bande dans une crèche. Ces premières bribes d'histoires adoptées, le scénariste Michael Arndt, récompensé par l'Oscar du meilleur scénario pour Little Miss Sunshine, fut engagé pour écrire le script du film. En tant que grand fan de Pixar et d'animation en général, Micheal fut immédiatement emballé par le projet. Pour autant, écrire un scénario pour un film d'animation est très différent que d'écrire pour un film live. Mais cela se révéla finalement plus facile que prévu car, si pour un film live, une fois le casting choisi et les scènes filmées on ne peut plus revenir dessus, en animation le processus de création de l'histoire peut s'étaler sur plusieurs années, accompagnant une bonne partie de la production et permettant de revenir presque librement sur chaques détails de l'histoire. Micheal apporta une touche réaliste au film et une finesse dans la psychologie des personnages, notamment en définissant le personnage de Lotso et en imaginant sa tragique histoire.

Toy Story 3 - Lee Unkrich observe un plan en construction  Toy Story 3 - L'animation avance  Toy Story 3 - Réunion sur l'aspect visuel du film

Visuellement, la production avait fort à faire. Bien que la plupart des personnages étaient déjà créés, il existait un énorme fossé technique entre la  dernière apparition à l'écran de nos héros datant de 1999 et ce nouveau volet. Le défi était le suivant : comment utiliser au mieux le ordinateurs et les logiciels actuels sans dénaturer l'aspect des personnages et leur univers ? Il aurait été tout à fait possible de créer un film photoréaliste permettant de créer un fossé encore plus grand entre le monde des jouets et celui des humains. Cela aurait été la voix la plus facile... Mais Pixar déteste la facilité et préfère les défis ! Finalement, il fut décidé de réutiliser le même "monde" et le même design pour les humains mais en version améliorée. Le maître mot était "crédibilité, pas réalisme". Les jouets "classiques" sont ainsi identiques mais avec des textures beaucoup plus fines et une animation grandement améliorée. L'évolution est encore plus flagrante sur les humains qui sont bien différents tout en restant tout à fait reconnaissables et dans le style des deux premiers films. Le quartier d'Andy semble quant à lui beaucoup plus vivant qu'auparavant, la végétation y est plus luxuriante et la lumière extrêmement travaillée. Finalement la plus grosse différence est certainement à trouver du côté du nombre de personnages présents à l'écran. Grâce à l'évolution des logiciels d'animation, il est aujourd'hui beaucoup plus facile d'animer des dizaines de personnages dans un même plan qu'auparavant, ce qui permit par exemple aux designers de personnages de s'en donner à coeur joie en créant de nombreux nouveau jouets sans être limité par la technique. Un bel exemple de technologie au service de la créativié !
La direction artistique de Toy Story 3  fut confiée à Dice Tsutsumi qui pris ainsi le relais de Ralph Eggleston (Toy Story) et Bill Cone (Toy Story 2). Virtuose de la couleur et la lumière, Dice Tsutsumi donna au film une ambiance extêmement chaleureuse et rassurante. Son but était double : offrir au public quelque chose de nouveau d'un point de vu visuel tout en rappelant l'ambiance des deux premiers volets.

Toy Story 3 - Darla K Anderson et Lee Unkrich lors de l'avant-première mondiale à Los Angeles  Toy Story 3 - Tim Allen et Tom Hanks lors de l'avant-première mondiale à Los Angeles  Toy Story 3 - Bob Iger et John Lasseter lors de l'avant-première mondiale à Los Angeles

Toy Story 3 est sorti le 18 juin 2010 aux États-Unis. Salué par la critique et très attendu par les nombreux fans de la saga, le film engrangea 109 millions de dollars de recettes lors de son premier week-end d'exploitation, soit le meilleur démarrage pour un film Pixar ! Ce troisième volet rapporta finalement plus d'un milliard de dollars de recettes au box office mondial, le plaçant à la première place des films Pixar les plus rentables. Toy Story 3 rafla également de belles récompenses : l'Oscar 2011 du Meilleur film d'animation et de la Meilleure chanson pour We Belong Together ainsi que le Golden Globe et le BAFTA du Meilleur film d'animationFort de cet immense succès, les studios Pixar continuèrent par la suite à faire vivre leurs célèbres personnages. Tout d'abord aux travers d'une série de cartoons (Toy Story Toons), dont le premier, Vacances à Hawaï fut diffusé au cinéma en avant-programme de Cars 2, sorti le 24 juin 2011. Suivirent Mini Buzz diffusé en avant-programme du film live Les Muppets, Le Retour sorti le 23 novembre 2011 et Rex, le Roi de la Fête diffusé en avant-programme de la ressortie 3D de Le Monde de Nemo sorti le 14 septembre 2012. Par la suite deux moyens métrages furent spécialement produits pour la télévision : Toy Story of Terror diffusé le 16 octobre 2013 et Toy Story : That Time Forgot diffusé le 2 décembre 2014.

 

Recherches graphiques (version Disney Circle 7 Animation) :

TS3_Buzz

TS3_Buzz_Factory

TS3-daycare-scene

TS3-Jessie_Vacuum_Cleaner_Wrangling

Toy-Story-3-Vis-Dev-Circle-7-1

TS3-opening-action-scene

TS3-opening-action-scene-2

ts3-woody

110

210

310

0412

0511

0613

0711

0810

0911

1010

1110

1211

1312

1410

1510

 

Color scripts de Dice Tsutsumi :

img716

img724

img725

toystory3colorscript06

img726

Toy_Story_3_color_script_Andy_with_toys

img727

toystory3colorscript04

img737

img736

img729

toystory3colorscript03

concept03l

concept04

concept05

toystory3colorscript05

concept07

concept06

img738

img721

img719

img722

Toy_Story_3_color_script_Woody_Buzz

Image_1

 

Recherches graphiques de Robert Kondo :

176a_CbT3Gd_0811874346

72986_510102079051785_1857135066_n

164958_511810428880950_1939161700_n

901415_514098371985489_286924599_o

578578_499003883494938_2120789151_n

1704_501042839957709_429714287_n

894089_503332793062047_2032410974_o

531594_506450739416919_1129210742_n

17929_507479489314044_571056660_n

 

Recherches personnages de Nate Wragg :

Pricklepants 02

Pricklepants002

Pricklepants003

Buttercup001

Buttercup002

Buttercup003

ButterCup_LongHair

Dolly001

Dolly002

Chuckles001

Chuckles002

Chuckles003

Chuckles004

Robots001 02

Robots002

BonniesToys001

BonniesToys002

HandmadeToys001

Stretch001

Stretch002

Stretch003

img748

Librarian002

Librarian003

 

img762

TrashGuy001

TrashGuy002

STICKERS

 

Recherches personnages de Daniel Arriaga :

danielarriagats3caretaker_by_danielarriaga-d5xsrbc 01

danielarriagats3caretaker_by_danielarriaga-d5xsrbc 02

danielarriagats3caretaker_by_danielarriaga-d5xsrbc 03

danielarriagats3caretaker_by_danielarriaga-d5xsrbc 04

danielarriagats3caretaker_by_danielarriaga-d5xsrbc 05

danielarriagats3caretaker_by_danielarriaga-d5xsrbc 06

toy_story_3_caretaker_concept_art_by_danielarriaga-d5r937z

 

img755

 

mr_tortilla_head_by_danielarriaga-d5usuix

img759

mystery_concept_of_the_day_by_danielarriaga-d5x91r9

img761_02

img744_02

 

lotso_early_character_design_by_danielarriaga-d5xcg2m

lotso_character_design_by_danielarriaga-d5vjgwq

img747_02

 

img743

 

lotso_expression_designs_by_danielarriaga-d5qyhjv

img746

mr_pricklepants_model_sheet_by_danielarriaga-d5sk7fs

toy_story_3_concept_art_character_design_20

 

Autres recherches personnages :

img715

img717

img766

img757

img756

img749_02

img770

img754_02

img753

img741

img718

img739_02

img760_02

img763

img764_02

img765

img767_02

img768

img769

img735

img732

concept08

img733

 

img731

img730

 

img734 02

img734

img73404

img73403

 

img735 02

img728

7 août 2014

Planes

planes-logo-disney

 

89514726_p

Réalisé par Klay Hall (Clochette et la Pierre de Lune), Planes est le premier film d'une toute nouvelle franchise des DisneyToon Studios. Après avoir conquis le cœur des petites filles (et le porte-monnaie de leurs parents) avec la série de films centrée sur la Fée Clochette, les DisneyToon Studios s'attaquent désormais aux petits garçons avec Planes. Avec un budget trois à quatre fois moins important qu'un film des deux autres studios d'animation Disney, Planes ne part pas avec les mêmes chances, mais ce qui peut sembler être une faiblesse s'avérera finalement être un bel avantage...

John Lasseter présente Planes à l'expo D23 de 2011  Klay Hall (réalisateur) Ron Kaplan du Reel Stuff Aviation Film Festivals et Traci Balthazor-Flynn (productice)

Planes n'est pas à proprement parlé une nouveauté, il s'agit en réalité d'un spin-off de Cars - Quatre Roues. Depuis la sortie du film en 2006, Disney (sous la houlette de John Lasseter) n'a cessé d'exploiter l'univers du film qui est rapidement devenu l'une des franchises les plus rentables des studios. Ainsi, Pixar mit tout d'abord en chantier la réalisation des Cars Toons, une série de courts métrages mettant en scène Martin dans des aventures rocambolesques. Parallèlement à cela, Brad Lewis commence à travailler sur le scénario de Cars 2, il sera rejoint plus tard par John Lasseter à la réalisation. Sorti en 2011, le film fut très mal accueilli par le public et la presse, ternissant alors pour la première fois l'image jusqu'ici impeccable des studios Pixar... La branche parc n'est pas en reste : en 2007 ouvre au parc Walt Disney Studios Cars - Quatre Roues Rally, une attraction aux couleurs du film, alors qu'est mis en chantier en Californie, Cars Land, une nouvelle zone du parc Disney California Adventure entièrement consacrée à l'univers de Cars inauguré en juin 2012.  Entre temps, les DisneyToon Studios annoncent en 2010 la mise en chantier de Planes. Tout comme Cars 2, l'objectif est somme toute évident : lancer une nouvelle franchise permettant une vente massive de merchandising. Et quoi de mieux que les avions pour attirer les petits garçons ?

Jeffrey Howard (responsable du scénario)  Ryan Carlson (directeur artistique)

Quand John Lasseter, producteur exécutif sur le film, a demandé à Klay Hall de venir réaliser Planes, ce dernier n'a pas hésité une seule seconde. En tant que passionné d'aviation (son père était pilote dans la Navy), ce vétéran des studios Disney ne pouvait rêver meilleur projet pour poursuivre sa carrière de réalisateur. Klay Hall est né à Burbank en Californie (la ville où les studios Disney sont installés) et a fait ses classes à la CalArts, en compagnie de vétérans de l’animation comme Rich Moore (réalisateur de Les Mondes de Ralph) et Andrew Stanton (réalisateur de Le Monde de Nemo, WALL•E, John Carter et du futur Le Monde de Dory). Après être brièvement passé par les Walt Disney Animation Studios à la sortie de l'école, il fait son retour chez Disney en 2005, non sans avoir passé auparavant dix ans de sa vie sur les séries animées King of the Hill et Les Simpson. Aux DisneyToon Studios, Klay Hall commença par participer au scénario du premier film La Fée Clochette avant de se voir confier les rennes du second opus, Clochette et la Pierre de Lune puis de Planes.
Au départ, John Lasseter était venu aux DisneyToon Studios avec l'idée de faire un film dérivé de l'univers de Cars centré sur les avions mais n'avait aucune histoire en tête. Il passa alors six heures enfermé dans une pièce avec Klay Hall et Jeffrey M. Howard (le responsable du scénario) afin de trouver un début d'intrigue. À la fin de la journée, les trois hommes avaient trouvé l'idée d'un avion d'épandage prénommé Dusty qui voulait voler aussi vite que les plus puissants jets.

Art Hernandez (story artist)  Les produits dérivés autour du film sont légion

Apportant des Pixar Animation Studios le souci de réalisme dans un monde imaginaire, John Lasseter encouragea Klay Hall et ses équipes à rendre les avions de Planes les plus crédibles possibles. Pour cela, l'équipe de production expérimenta toutes sortes de vols : en montgolfière, en bombardier de la Seconde Guerre mondiale, en jet... Sans compter les appareils de l’aviation civile. Plusieurs membres de l’équipe de production ont également assisté à des manifestations aériennes, visité des musées ou des porte-avions ainsi que différents petits aéroports ou aérodromes, pour s’imprégner de l’atmosphère de cet univers, approfondir leurs connaissances des appareils et assurer le maximum d’authenticité au film. Enfin, la production fit appel à Jason McKinley, spécialiste de la création d’effets d’avions en vol pour le cinéma et la télévision, pour s’occuper des séquences aériennes du film.
La bande originale de Planes a été confiée à Mark Mancina. Le compositeur n'en est pas à sa première expérience chez Disney, il a notamment travaillé sur les musiques de Tarzan et Frère des Ours aux côtés de Phil Collins. Pour les DisneyToon Studios, Mike Mancina a déjà signé la bande originale de Tarzan II. Il composera également la bande originale de Moana, futur projet de John Musker et Ron Clements. Le film comporte aussi deux chansons originales : You don’t Stop – NYC écrite par Ali “Dee” Theodore et interprétée par Chris Classic et Alana D, et Fly écrite par Jon Stevens et John Fields, et interprétée par Jon Stevens of the Dead Daisies.

L'avant-première mondiale de Planes s'est déroulée au El Capitan Theatre à Los Angeles  John Lasseter entouré du réalisateur, de la productrice, de Ed Catmull et du casting vocal de Planes

Planes est sorti sur les écrans américains le 9 août 2013. Bien que boudé par la critique qui le comparait maladroitement aux productions plus ambitieuses des Walt Disney Animaton Studios et des Pixar Animation Studios, le film rapporta tout de même 90 millions de dollars au box office américain et 129 millions de dollars au niveau mondial. De quoi largement rembourser les 50 millions de dollars de production et satisfaire les dirigeants. Par ailleurs, le merchandising autour du film remporta un gros succès auprès des jeunes garçons, une nouvelle licence populaire était lancée. Fort de ce succès tout azimut, les DisneyToon Studios enchaînèrent sur Planes : Mission Canadair, second volet de la franchise dont la production fut lancée avant même la sortie du premier film et qui sortit au mois de juillet 2014 au cinéma.

 

Recherches graphiques de Ryan Carlson :

SHADOW_RACING_001_FLAT

PropwashJunction036

PROPWASH_JUNCTION_009b

RACINGintheCLOUDS003

RACINGintheCLOUDS006_FLAT

DUSTY_CARRIER_001primer

Skipper_Morning001

AIRFIELD-STREET_004

PropwashJunction031b

CHUGandDUSTY001

sShgHi_CT_v001

PROPWASH_JUNCTION_009a

PropwashJunction037

GermanAirport001a

TIBET_AIRPORT001

MexicanPyramids_COLOR002_FLAT

ICEBERG_COLORKEY_001

TajMahal_COLOR001_FLAT

GERMANY_ElbeRIVER_COLOR001

Greatwall_COLOR001_FLAT

PUERTO_VALLARTA_AIRPORT_vista

airfield_overview 01

airfield_overview 02

AIRFIELD_STREET_002

AIRFIELD_STREET_001

PropwashJunction014v11

PropwashJunction014v10

PROPWASH_Buildings003

PropwashJunction_SKETCHES 

STARTofRACE_001

Dustyscan005

CLOUDS003

 

Autres recherches graphiques :

china-airport_vd

sgmahl_vd_v003_adnotes

shimmn_vd_v001_vista

sohall_vd_v001

spvaap_vd_v003_mainhangar

sreyap_vd_v003_adnotes003

sreyhi_vd_v002_adnotes

stibms_vd_v003_adnotes

terminal_001

nyc_statueofpitty

 

Recherches personnages de Ryan Carlson :

BULLDOG_005

BULLDOG_ORTHOsPG001

BULLDOG_ORTHOsPG002

BULLDOGscan003

CHUG_002

DOTTIE_roughs002

DOTTIEscan005

FRANZ_003

ISHANI_007

ISHANI_COLORS_FLAT

JUDGE_001

KAJI_001

KAJI_002

LEADBOTTOM_001

LEADBOTTOM_002

MAYDAY_001

PIPERCUBscan001

RIPSLINGER_TailgearRough

ROCHELLE_004

SKIPPER_sketch001

TRIGGER_001a

 

Color scripts de Ryan Carlson :

01

01

01

07

009_Colorscript_v003

010_Colorscript_v001

011_Colorscript_pg001_v002

011_Colorscript_pg002_v002

023_Colorscript_v003

025_Colorscript_v001_pg001

025_Colorscript_v001_pg002

026_Colorscript_v001

027_Colorscript_v003

031_Colorscript_v005

035_Colorscript_pg001_v002

0383_Colorscript_pg001_v002

0383_Colorscript_pg002_v001

0385_Colorscript_v002_pg001

ACT_001roughCSv4

ACT_002roughCSv4pg001

ACT_002roughCSv4pg2

ACT_003roughCSv4

Publicité
27 juillet 2014

Interview de Dominique Louis

Interview Dominique Louis copie

 

Dominique Louis est un artiste français issu des Gobelins qui a travaillé en tant que directeur artistique chez Pixar entre 1998 et 2006. J'ai eu le bonheur de m'entretenir longuement avec lui il y a quelques semaines, voici la retranscription écrite de cet entretien passionnant.

sign1 02

INTERVIEW :

Bonjour Dominique et merci d'avoir accepter cette interview pour The Art of Disney. Commençons par discuter de votre parcours, comment en êtes-vous arrivé à vous intéresser au monde de l'animation ?

Bonjour ! J'ai toujours été passionné par le cinéma et l'animation. Au milieu des années 80 lorsque j'ai du choisir mon orientation pour mes études supérieures j'étais un peu hésitant, il faut dire qu'à l'époque il y avait très peu d'écoles qui faisaient ce qui me plaisais (l'animation) et les débouchés n'étaient pas nombreuses. Pour autant, j'ai tenté ma chance en passant le concours des Gobelins à Paris pour la section animation et j'ai été accepté à ma plus grand joie ! C'était pour moi une nouvelle vie qui commençait,  je quittais ma Bourgogne natale pour venir m'installer à Paris. En tant que créatif c'était bien évidemment un rêve que de venir vivre dans une ville aussi riche culturellement parlant. Ces deux années passées aux Gobelins ont été très utiles dans l'apprentissage du métier d'animateur, mais j'avais encore du mal à me voir faire ce métier, en tout cas en France. Cela a joué sur ma motivation et ma confiance en moi. Bien sur je rêvais déjà à l'époque de faire carrière aux États-Unis, mais je n'ai pas eu le courage de le faire.
A la sortie des Gobelins, j'ai fais directement mon service militaire à l'ECPA (Établissement Cinématographique et Photographique des Armées). J'ai eu la chance de travailler avec un camarade des Gobelins, Stephan Franck, qui est désormais réalisateur chez Sony. Il m'a servi de mentor. Nous avions assez peu de travail ce qui me permettait d'avoir beaucoup de temps libre pour continuer à m'améliorer en peinture. 
Durant cette période j'ai réalisé une toile pour un ami. Cela m'a redonné envie de faire de la peinture que j'avais commencé lorsque j'avais 10-12 ans et pendant toute mon adolescence. Je copiais énormément les décors des films des studios Disney. La Belle au Bois dormant me fascinait particulièrement car les décors étaient très complexes, j'aimais beaucoup les reproduire.

La Belle au Bois Dormant - Recherche graphique d'Eyvind Earle

Plus jeune j'étais abonné au magazine L'Écran Fantastique dans lequel j'ai découvert le travail de Don Bluth avec des films comme Brisby et le Secret de Nimh, c'est un film absolument magnifique qui m'a énormément inspiré. Il y avait aussi le film Tygra, la Glace et le Feu de Ralph Bakshi dont les décors m'avaient également inspiré. J'avais à cette époque envie de pousser la lumière plus loin que ce que faisait Disney. J'avais envie de les rendre plus en trois dimensions, réalistes et spectaculaires grâce à la lumière comme dans la prise de vue réelle . J'ai donc beaucoup travaillé sur cet aspect grâce à la peinture. J'ai laissé ce travail de peinture de côté pendant mes études. J'ai fait un baccalauréat scientifique puis les beaux-arts de Troyes  pendant deux ans. Et c'est ensuite que j'ai rejoins les Gobelins.
Je me retrouve donc ensuite à l'armée avec Stephan Franck et je faisais cette peinture pour un ami. Et au fur et à mesure je me suis posé  des questions sur mon orientation professionnelle. C'est à ce moment charnière que j'ai décidé de laisser tomber les personnages et de m'orienter vers les décors. J'aurais pu continuer l’animation. C'était formidable de donner la vie à des personnages. Mais au fond de moi, les décors étaient plus mon truc.
Ce que je préférais c'était plus de faire les recherches que de faire les décors eux-mêmes. Je n'ai jamais estimé que j'étais un très bon décorateur, je n'avais pas une technique très sûre, je n'avais pas suivi de formation spécifique aux décors. Ce qui m’intéressait vraiment c'était de faire les recherches de couleurs et de lumière. Ça c'était clair.
C'est à ce moment là que Stephan Franck est intervenu. A l'époque il faisait un cours métrage avec un ami. J'ai realisé  quelques décors pour ce film. Il était très fort pour donner des directions aux gens. Il avait ce sens de la direction artistique, très efficace. Il m'a servi de mentor et m'a beaucoup inspiré. En l'espace de un ou deux mois tout est devenu très clair pour moi. Je me sentais prêt à aborder n'importe quelle ambiance lumineuse. Suite à cela, la plupart de mes amis et camarades des Gobelins sont partis travailler pour Amblimation à Londres. J'ai passé un test chez eux qui n'a pas marché. J'ai trouvé un travail dans le studio Hollywood Road à Battersea, dans la banlieue de Londres, comme assistant du directeur artistique. J'ai travaillé avec Paul Shardlow qui a ensuite travaillé chez Dreamworks. Ça a été une opportunité formidable car Paul me donnait les layouts et je les mettais en couleurs. Cela m'a permis de me constituer un dossier important en six mois. J'ai acquis une expérience professionnelle très intéressante en très peu de temps. À la même époque j' ai également rencontré Hans Bacher qui travaillait  sur la comédie musicale Cats, qui lui aussi m'a beaucoup inspiré. Ensuite je suis rentré en France car j'avais l'impression d'être dans une impasse à Londres, je ne m'y retrouvais pas. A mon retour à Paris, Stephan Franck m'a proposé de travailler sur un court-métrage. J'ai faisais les recherches de couleurs et les décors, ça c'est très bien passé. Ensuite il a ouvert un studio à Paris qui s'appelait Franck et Franck avec son frère Emmanuel. J'ai travaillé avec eux pendant trois ans, de 1992 à 1995. On faisait des séries télé, des longs métrages et des publicités pour le télévision. Je faisais la direction artistique sur ces projets. J'ai beaucoup aimé travaillé avec Franck. Puis j'ai été embauché chez Walt Disney Feature Animation France à Montreuil.

L'équipe de Walt Disney Feature Animation France en 1996

Comment se passait vos journées chez Disney ? Comment travailliez-vous ?
J'ai collaboré avec Kevin Lima, le réalisateur de Dingo et Max, en tant que décorateur. Ce fut une experience très sympathique mais également un défi technique pour moi qui n'avait pas de formation de décorateur. Je me suis bien adopte dans l'ensemble et surtout beaucoup appris des recherches couleurs de Fred Warter qui nous servaient de guide pour les decors.

Votre carrière en France bien entamée, vous êtes parti travailler aux États-Unis. Comment s'est passé la transition ?
Après avoir travaillé seize mois chez Walt Disney Feature Animation France je suis retourné travailler avec Stephan sur des projets qu'il a présenté aux studios américains : Fox, Warner, Disney, etc. Au début de l'année 1995, Warner Animation nous proposait un contrat de travail. La porte vers les États-Unis s'ouvrait. On venait nous chercher, c'était formidable ! Pendant deux ans, j'ai travaillé sur sept projets. Les deux principaux  étaient Le Géant de Fer et Excalibur, l'Épée MagiqueJ'ai également travaillé sur plusieurs projets qui n'ont pas abouti : The Jester, Shangrila. Également Barbe Bleue qui était réalisé par Ralph Eggleston (futur réalisateur chez Pixar de Drôles d'Oiseaux sur une Ligne à Haute Tension). Je faisais toute la partie de recherche graphique des décors, en utilisant des pastels. Ça a été une expérience très stimulante de travailler sur Le Géant de Fer. Mais je pense que les visuels que j'ai apporté ne correspondaient pas à la vision que Brad Bird en avait. Il avait une approche très graphique du film et moi plus en trois dimensions, donc on n'était pas sur la même longueur d'ondes. Suite à ce projet mon contrat s'est terminé chez Warner. C'était en décembre et les studios n'embauchaient pas vraiment à cette période de l'année.

Comment s'est passé votre arrivée chez Pixar ?
En janvier 1998 j'ai reçu un appel de Ralph Eggleston qui travaillait à Pixar Animation Studios. Il m'a contacté en tant que réalisateur sur Monstres & Cie mais il a fini par quitter le projet. C'est grâce à lui que j'ai pu rentrer chez Pixar. J'ai commencé à travailler pour eux en avril 1998. D'abord en tant que freelance car j'étais toujours à Glendale (ndlr. les studios Pixar sont basé dans le Nord de la Californie à Emeryville, soit à plus de 500km de Glendale). J'étais très excité de travailler pour eux. C'était une opportunité formidable de travailler sur des films en trois dimensions. J'aime beaucoup le relief, la profondeur, et donc le rendu de la 3D. J'étais donc très heureux et impatient de travailler sur des productions en images de synthèse, surtout à Pixar !
L'époque actuelle est une période fabuleuse de l'histoire de l'animation car aujourd'hui on peut créer des décors en trois dimensions. Je suis heureux de la vivre. Beaucoup de gens essaient de transposer des univers 2D en 3D mais je pense qu'il est vraiment intéressant de se plonger directement dans les possibilités qu'offrent la 3D sur le plan créatif. Il y a beaucoup d'univers visuels à explorer dans cette direction. La porte est ouverte ! 
J'ai donc travaillé pendant un mois, un mois et demi comme freelance pour Pixar. Ils m'ont ensuite appelé pour me proposer un contrat de direction artistique sur Monstres & Cie. Je n'avais jamais occupé ce poste officiellement sur d'autres projets mais en fait c'est ce que je faisais naturellement et ça correspondait a ma réelle motivation.

Le Géant de Fer - Recherche graphique de Dominique Louis

Dans la phase de production, je faisais des peintures qu'on appelle des « lighting keys ». Pete Docter (le réalisateur) choisissait 3 à 10 images du film qui étaient des scènes emblématiques. Je les peignais au pastel. J'avais entre deux et trois semaines pour les réaliser. C'est une phase que j'adore  car c'est une étude colorée de l'éclairage de la scène. Il faut illustrer l'ambiance, l'atmosphère et par la même l'émotion de la scène. Quand j'étais adolescent je me demandais comment on pouvait réussir à produire et à être inspiré tous les jours au sein d'un studio. Mais en fait avec l'experience, ça se passe bien, J'écoute souvent de la musique en travaillant, cela m'inspire, me transporte dans un autre monde. J'accède rapidement à une vision du film. C’est vraiment ma passion. 
Je concentre beaucoup mon énergie dans ma peinture car j'ai hâte de voir ma peinture finalisée, de voir l'univers sous mes yeux, je suis impatient !!
Lorsque je peignais au pastel, je travaillais sur du papier Canson noir car le pastel couvre complètement le noir et il y a un effet saisissant de contraste. Les couleurs ressortent tout de suite et c'est très satisfaisant de voir apparaître son  travail rapidement. Le noir est rassurant, ainsi pas de risque d'avoir le syndrome de la page blanche. La couleur recouvre le noir.
Pour la phase de développement j'utilisais des formats raisin (50 cm). Les pastels sont des gros crayons et sur des petits formats c'est parfois  difficile de peindre certains details. Les grand formats aident aussi à vendre son travail.  Pour les lighting keys, c'était des formats beaucoup plus réduits. Cela fait 10 ans que je n'utilise plus les pastels. Je peins digitalement et du coup revenir au pastel est très difficile pour moi maintenant.

Quelles libertés avez-vous sur les films en tant que directeur artistique ?
Comme freelance, ils m'ont dit de faire comme je le sentais. Je faisais beaucoup de pastels avec un traitement  réaliste des ambiances. En même temps, Pete Docter me demandait de faire des choses plus graphiques ce qui m'a toujours posé des problèmes car je suis moins à l'aise dans ce style.
Cela n'a pas posé de problème pour le poste de directeur artistique. J'ai travaillé avec le production designer Harley Jessup avec qui je m'entendais très bien. Il m'a donné beaucoup de liberté aussi bien sur les couleurs que sur les ambiances.
Au départ j'étais très attiré par les couleurs naturalistes. Avec l'arrivée des films comme Le Roi Lion et Aladdin dans les annees 90 avec des couleurs très vives et éclatantes, je ne savais pas quoi penser de ces nouvelles couleurs, en même temps j'étais très inspiré et me rendait compte du relief  qu'apportait l'utilisation de palettes plus saturées. Chez Pixar, Pete Docter voyait les monstres très colorés. Alors que pour moi, le monde des monstres était un univers sombre et sinistre. Cette vision était beaucoup plus légère, gaie et pimpante. J’étais dérouté mais je me suis dit pourquoi pas, allons-y ! Pete Docter continuait à me pousser dans des choses plus graphiques. Finalement on a pris une direction plus traditionnelle dans les éclairages et on m'a laissé une grande liberté dans le choix des palettes de couleurs et des ambiances.

Quelle est la différence entre le production designer et le directeur artistique ?
Le production designer est au dessus du directeur artistique dans la hiérarchie. Il a plus de responsabilités. Il gère tous les artistes du département artistique. Il fait l'interaction avec les autres départements. C’est lui qui définit le style du film sur la base des directions de la réalisation tant au niveau du décor que des personnages et des éclairages. Il chapeaute l'ensemble.
À l'époque où je travaillais chez Pixar, sur certains projets, il y avait des directeurs artistiques dédiés chacun à une spécialité : les décors, les personnages, etc. Par exemple, pour Le Monde de Nemo, Ralph Eggleston travaillait plus sur la couleur et l'éclairage en tant que production designer et il avait un directeur artistique en charge des décors. L'organisation variait selon les projets.
La répartition des tâches était plus flexible chez Pixar que chez Dreamworks. Sur Monstres & Cie, nous étions deux directeurs artistiques : Tia Kratter qui gérait les textures sur les personnages et sur les décors et moi sur les ambiances. C'était un travail très créatif car les personnages étaient multiples et complètement imaginaires. 
J'ai du passé neuf mois environ à faire des lighting keys pour Monstres & Cie. J'en ai fait environ 300. Pour moi, ce projet a était une totale réussite, je dois dire que Pete Docter est quelqu'un de très sympathique, très abordable et d'une très grande inspiration ! Il portait les projets avec une grande sérénité et un grand plaisir. Il est passionné par son travail et un pilier créatif de Pixar.

Monstres & Cie - Recherche graphique de Dominique Louis

Vous avez ensuite travaillé sur Ratatouille, toujours en tant que directeur artistique ?
Tout à fait, j'ai commencé à travailler sur Ratatouille en 2001. On savait que la production allait durer très longtemps parce qu'il y avait d'autres films en production au même moment : Le Monde de NemoLes IndestructiblesCars - Quatre Roues. Le film devait sortir en 2007 donc on se demandait ce qu'on allait faire pendant ces 6 ans car en général les productions durent plutôt 4 ans. 
J'ai par la suite travaillé sur Là-Haut pendant quelques semaines. C'était au début du développement du film pour explorer le thème. J'ai également travaillé sur les courts métrages Saute-Mouton et Extra-Terrien, ainsi que sur le film Newt qui a été annulé. Puis j'ai été licencié en octobre 2006. Ils m'ont simplement annoncé qu'il n'avaient plus rien pour moi. Je suis partie faire un voyage au Vietnam pour faire de la photo. À mon retour, l'assistante de John Lasseter m'appella pour me dire qu'il me recommandait auprès du réalisateur Francis Ford Coppola afin de réaliser des étiquettes pour ses bouteilles de vin. J'ai donc rencontré Francis Ford Coppola pour qui j'ai fait ce travail. C'est quelqu'un de charmant. Ensuite Pixar m'a fait travailler comme production designer en freelance sur l’attraction Monsters Inc Laugh Floor à Walt Disney World.

Que pensez-vous des derniers films Pixar (Rebelle, Cars 2 et Monstres Academy) ?
J'ai vu Rebelle mais pas Monstres Academy ni Cars 2. J'ai trouvé des choses intéressantes sur le plan visuel mais l'histoire ressemblait plus selon moi à un court métrage « gonflé ». Je pense que les studios Pixar ont changé leur manière de faire des films ces dernières années. Le succès leur a permis d'aggrandir les équipes de production et de mutliplier les projets. Sur Monstres & Cie, il y avait une super ambiance durant la conception du film, très familiale. Sur Ratatouille on ressentait déjà plus de pression de la part de la production en particulier. Je ne comprenais d'ailleurs pas pourquoi. J'ai appris très récemment par un collègue que Ratatouille était le premier film Pixar a être sorti après qu'ils aient été racheté par Disney. Je m'estime heureux d'avoir travaillé chez Pixar durant leurs premières années de succès, les choses étaient plus petites, l'ambiance plus chaleureuse. Le nouveau studio d'Emeryville (NDLR inauguré en 2001) est d'une magnifique architecture, mais la proximité entre les artistes n'est plus la même.

Ratatouille - Recherche graphique de Dominique Louis

Vous travaillez désormais en tant que directeur artistique pour Dreamworks Animation. Parlez-nous de cette nouvelle expérience.
Je suis arrivé chez Dreamworks en 2007. J'ai commencé par travailler sur Les Croods. Je me suis éclaté sur ce film, comme jamais. L'équipe était super, très décontracté, on a beaucoup ri, c'était formidable. Il y avait beaucoup d'ondes positives, ce qui s'est ressenti dans le film. Quand Chris Sanders (NDLR le papa et co-réalisateur de Lilo & Stitch) est revenu de la production de Dragons, il avait une vision plus sombre et réaliste . Je suis parti à ce moment là car cela ne correspondait pas à ma vision. Finalement le  studio  a décidé de revenir à la version d'origine. Il y a eu beaucoup de remu-ménage sur ce film. Pour moi, Les Croods était une bombe . Bien que je pense que c'est un super film, il aurait pu être encore mieux, plus drôle, plus léger.
Aujourd'hui , je pense qu'il existe un complexe à raconter des histoires de facon classiques. On met des gags partout pour être sûr que les gens rient. Il y a une perte de confiance, on force les choses. 

Depuis Ratatouille et encore aujourd'hui chez Dreamworks Animation vous travaillez sur support numérique. Cela n'a pas été trop dur de vous séparer de vos pastels ?
Pas du tout ! Quand j’étais chez Warner Animation, le digital commençait petit à petit à faire son entrée dans le studio. J'ai demandé à la productrice si elle pouvait me mettre à disposition un ordinateur. Je me suis jeté sur Photoshop, j'adorais ça. J'y suis donc passé avec plaisir et non par contrainte. A la fin de la production de Monstres & Cie j'avais fais environ 300 pastels pendant 9 mois. Suite à des problèmes respiratoires, (qui finalement  n'etaient pas liés) j'ai remis en cause l’utilisation des pastels et j'avais envie de me mettre au digital. Donc la transition s'est passée comme ça. Je me suis également mis à faire de la photo donc cela se complétait très bien avec le numérique. Je suis très épanoui aujourd'hui dans mon travail grâce au digital.

Merci Dominique pour le temps que vous nous avez accordé ! Merci également à Camille pour la retranscription écrite de cette interview. Pour finir je vous invite à découvrir une galerie de recherches graphiques revenant sur le travail de Dominique Louis chez Pixar.

 

Monstres & Cie :

020_3

043_3

104_3

108_4

m2-masterlightingpastel7_4

m4b_masterlightingpastel

m8-masterlightingpastel2_1_1_4

m13a-c-previzpastel1

m14

m25-masterlighting_4

MI 20_4

MI_4

MI-4 3_4

MI-17_4

MI-37_4

MI33_1_4

97070114

010

19049683

img161

img165

img168

 

Ratatouille :

112_KitchenBigBreak_3

234_ParisRooftopRats_4

Boats1_4

FlashbackTransformedLight08_3

FoodPearChocolate_3

k_4

KitchenMoonLight_4

Linguinishader-3COLORS_4

97069794

pastel1_4

214_FantasyCakesDLPrez

2007_ratatouille_042

2145785727_392115b2ea_b

2196544625_9fa45240e7_b

97069823

img237

img239 02

img239

97069856

img244

img245

97069886

img247

img248 

 

Là-Haut :

dom_pastel_sunset

 

Newt :

DLouis_07_2006_21

DLouis_07_2006_25

23 juin 2014

Découverte du mini-land Ratatouille

ratatouilledecors-sign

  

Attraction-Ratatouille 02

En 2007, les Pixar Animation Studios enchantèrent nos mirettes et nos papilles avec Ratatouille, leur huitième long métrage d'animation. Avec plus de sept millions d'entrées dans les salles françaises (record de l'année 2007) et 623 millions de dollars de recettes dans le monde, la seconde réalisation du génialissime Brad Bird n'a pas déméritée son Oscar du Meilleur film d'animation remporté l'année suivante. Une question se pose alors : pourquoi s'arrêter là ? Conscient du captial sympathie de son petit rat, les studios Disney et Pixar décidèrent de confier à Disney Imagineering le soin de concevoir une attraction autour des aventures du petit chef et de sa bande. Et quel meilleur endroit que Disneyland Paris pour rendre hommage à Rémy et à la ville lumière !

01  Recherche graphique  Le land en travaux (octobre 2013) - Photo de DLRP Welcome

J'ai donc eu le bonheur de découvrir en avant-première l'attraction Ratatouille : L'Aventure Totalement Toquée de Rémy mais également toute la zone du parc Walt Disney Studios lui étant dédié. Après une présentation à l'hôtel New-York durant laquelle les deux imagineers Beth Clapperton et Bjorn Heerwagen sont revenus sur les origines du projet qui s'est étalé sur plus de six années (quatre ans de préparation et deux ans de travaux), c'est non sans une certaine excitation que j'arrive aux portes de ce nouveau mini-land consacrée à l'univers du film Ratatouille.
D'emblée nous plongeons tête la première dans un Paris fantasmé, on ne peut plus fidèle à la vision du film qui est bien évidemment très éloigné de la réalité. Inspirée par la place Dauphine et le Boulevard Haussmann, la Place de Rémy est le centre névralgique de ce nouveau mini-land. Au milieu de celle-ci se dresse une superbe fontaine inspirée de celle de la place des Vosges. Les lions ont ici laissé place aux rats dont certains tiennent une bouteille de champagne entre leurs petites pattes dont jaillissent de grandes gerbes d'eau. Et des rats il y en a vraiment partout ! Que ce soit sur les plaques d'égouts, dans certains lampadaires ou sur les bancs, on est littéralement envahi. Le souci du détail a toujours été la force des parcs Disney, Ratatouille ne déroge pas à la règle.
D'autres détails fourmillent un peu partout sur cette magnifique place et dans les deux rues alentours (la rue des Marchands et la rue Auguste Gusteau), dont de nombreux clins d'œil au film. On retrouve notamment la bicyclette de Linguini, la moto de la charmante Colette ainsi que le scooter du redoutable chef Skinner. Le reste de la déco reprend le mobilier urbain typique de Paris (barrières, bancs, lampadaires), copieusement entouré d'arbres et de pots de fleurs à presque toutes les fenêtre. Le tout rend cette nouvelle zone vraiment crédible et "réaliste", bien loin de la thématisation low-cost et datée de certaines parties du parc (backlot).

Nous arrivons par la rue Auguste Gusteau habillée de bancs et de lampadaires parisiens  La Place de Rémy est le centre névralgique de ce nouveau mini land  Le Bistrot Chez Rémy est attenant à l'attraction.

Passons au vif du sujet : l'attraction ! 60ème attraction de Disneyland Paris, Ratatouille : L'Aventure Totalement Toquée de Rémy est un dark ride (parcours scénique) 100% inédit réalisé avec des technologies de pointe. Je ne vais pas trop en dire pour ne pas vous spoiler, voici tout de même quelques éléments à retenir. Dès l'entrée dans la file d'attente intérieure, nous nous retrouvons de nuit sur les toits parisiens, accueilli par l'enseigne du restaurant de Gusteau qui s'anime de façon régulière, avant d'être rétréci à la taille d'un rat. Après avoir chopé des lunettes 3-D, nous montons à bord de véhicules pour le moins originaux. Prenant la forme de rats, ces derniers ne sont pas montés sur rails comme dans les autres attractions du même type dans le parc, mais se déplacent librement sur un sol lisse et ce de façon aléatoire (le ballet des véhicules est d'ailleurs déjà un spectacle à lui tout seul). Les "ratmobiles" se déplacent dans l'attraction par groupe de trois, chacune prenant un chemin légèrement différent. Ainsi, vous pourrez refaire l'attraction plusieurs fois sans avoir l'impression de revivre exactement la même expérience.
Le parcours du ride est quant à lui un savant mélange d'immenses décors en tous genres et de projections 3-D du plus bel effet. Allié à des mouvements du véhicule sur vérins et diverses odeurs diffusées tout au long du parcours, l'immersion dans la peau d'un des potes rat de Rémy est totale ! Oui car vous ne jouez ici pas le rôle du "petit chef" mais d'un de ses congénères venus se régaler dans les cuisines du restaurant de Gusteau. Fourmillant de détails et offrant un expérience inédite à Disneyland Paris, Ratatouille : L'Aventure Totalement Toquée de Rémy est une belle réussite qui plaira à toute la famille. Certains regretteront peut-être le manque de sensations fortes (les déplacements sur vérins sont plutôt légers), mais étant donné le large public visé, c'est l'immersion qui a pris le dessus.

  La couleur des bâtiments n'est pas sans rappeler celle de la Tower of Terror.  Les rats sont absolument partout.

En plus de l'attraction Ratatouille : L'Aventure Totalement Toquée de Rémy, cette nouvelle zone du parc Walt Disney Studios est également l'occasion d'offrir au second parc du resort un nouveau restaurant, le Bistrot Chez Rémy. Avec 370 couverts, il devient le restaurant service à table le plus grand du resort (hors restaurants d'hôtels). Dans la plus pure tradition du bistrot français, on retrouve au menu de ce nouvel établissement des classiques du genre : entrecôte grillée ou cabillaud rôti accompagnés de frites ou de pommes de terre écrasées, pour les végétariens une cocote de légumes au tofu et haricots lingots et bien évidemment l'incontournable ratatouille maison. Le tout accompagné de vins rouges et blancs (dont une cuvée spéciale Bistrot Chez Rémy de Cheval Quancard et de Saint Émilion Fleur de Roc, les connaisseurs apprécieront) avec des tarifs allant de 23,99€ à 38,99€ la bouteille. Le menu entrée, plat, dessert est quant lui à 39,99€ (16,99€ pour le menu enfant), ce qui un peu au dessus des tarifs en vigueur dans la capitale pour le même genre de repas mais n'oublions pas que nous sommes à Disneyland Paris, le décor se paie également.
Tout comme dans l'attraction, nous sommes ici réduit à la taille d'un rat. Le restaurant est inspiré de la scènes finale du film où la ribambelle de rats viennent se régaler dans le restaurant que Rémy vient d'ouvrir. Tous le mobilier reproduit ainsi à la perfection des éléments de décors géants. Les chaises sont confectionnées avec des dessus de bouteilles de champagne, les tabourets sont des bouchons de liège et certaines tables son munis d'un parasol qui reprend la forme des ombrelles que l'on met dans les cocktails. On retrouve également d'immenses assiettes qui font office de séparation entres certaines tables ainsi qu'une version géante du livre de recette Tout le monde peut cuisiner d'Auguste Gusteau que l'on voit dans le film. Tout comme dans l'attraction il y a donc ici beaucoup de choses à voir !
Je ne m'avancerai pas trop sur la qualité des plats étant donné que nous n'avons pas eu droit au menu classique mais à un plat et un dessert qui ne seront pas sur la carte (hormis la ratatouille qui est un délice). En tout cas le service lui est de grande qualité. Et puis comment ne pas tomber sous le charme de ce restaurant au décor si atypique et à l'ambiance si charmante !

L'enseigne du Bistrot Chez Rémy est en tout point identique à celle du film.  Autour des tables trônent des bouteilles de vin géantes.  Le plafond du restaurant est recouvert de milliers de feuilles géantes.

En résumé, cette nouvelle zone du parc Walt Disney Studios consacrée à Ratatouille est une belle réussite. Que ce soit pour sa thématisation extrêmement poussée, l'expérience inédite et ultra immersive de son attraction ou bien encore la qualité de son restaurant, ce tout nouveau mini-land  apporte un vrai gain de qualité et de standing à ce parc qui en avait bien besoin ! En plus d'une nouvelle attraction E-ticket totalement inédite au concept original, le bistrot Chez Rémy apporte enfin un restaurant service à table qui manquait cruellement au studio. Pour info il y aura également une boutique de souvenirs (Chez Marianne) qui ouvrira ses portes en fin d'année dans laquelle on retrouvera de nombreux produits dérivés autour du film et de la ville de Paris ainsi que divers friandises. De quoi venir compléter une expérience déjà parfaite ! L'attraction Ratatouille : L'Aventure Totalement Toquée de Rémy ainsi que le reste de la zone ouvrira officiellement ses portes le 10 juillet prochain !

 

Voici quelques photos supplémentaires pour terminer l'article :

20140622_123549

20140622_123501

20140622_123625

20140622_123655

20140622_155555

20140622_155636

20140622_155655

20140622_123751

20140622_123800

20140622_124015

20140622_124130

20140622_125506

20140622_130622

20140622_130910

20140622_131447

20140622_132226

20140622_132422

20140622_133423

20140622_134315

20140622_134323

20140622_135950

20140622_140016

20140622_145841

20140622_145857

20140622_153247

20140622_153255

20140622_153259

20140622_153458

20140622_153521

20140622_153544

20140622_153601

20140622_153610

20140622_153809

20140622_153858

20140622_153918

20140622_154016

20140622_154223

20140622_154246

20140622_154251

20140622_154259

1 juin 2014

Feast

disney-feast-logo

 

10264031_10152447435707642_234985549145162977_o

9 mai 2014

Maléfique

96014943 copie

 

titlecard_magicalworld

maleficent536ad1d269a37

MALEFICENT_PRODUCTION_NOTES_Hi-Res_4-30-14_Page_25_Image_0001

MALEFICENT_PRODUCTION_NOTES_Hi-Res_4-30-14_Page_27_Image_0001

10313995_10152133041113148_7479015438624039711_n

MALEFICENT_PRODUCTION_NOTES_Hi-Res_4-30-14_Page_27_Image_0002

MALEFICENT_PRODUCTION_NOTES_Hi-Res_4-30-14_Page_27_Image_0003

maleficent536ad1d522c88

maleficent536ad1dcac1f6

maleficent536ad1dccc1a5

maleficent536ad1e0a8fa8

maleficent536ad1e6b87a3

maleficent536ad1e43b29a

maleficent536ad1e047dd0

maleficent536ad1e233456

titlecard_behindtheblack

titlecard_boldisbeautiful

titlecard_darknessdreams

titlecard_thatfamiliargleam

30 décembre 2013

La Reine des Neiges

 Logo-La-Reine-des-Neiges

 

Recherches de Bill Schwab :

La Reine des Neiges - Bill Schwab 04

La Reine des Neiges - Bill Schwab 05

La Reine des Neiges - Bill Schwab 06 

Recherche de Victoria Ying :

La Reine des Neiges - Victoria Ying 01

 

Recherches de Brittney Lee :

La Reine des Neiges - Brittney Lee 02

La Reine des Neiges - Brittney Lee 03

La Reine des Neiges - Brittney Lee 04

La Reine des Neiges - Brittney Lee 05

La Reine des Neiges - Brittney Lee 06

La Reine des Neiges - Brittney Lee 07

La Reine des Neiges - Brittney Lee 08

La Reine des Neiges - Brittney Lee 09

La Reine des Neiges - Brittney Lee 10

La Reine des Neiges - Brittney Lee 11

La Reine des Neiges - Brittney Lee 12

La Reine des Neiges - Brittney Lee 14

La Reine des Neiges - Brittney Lee 15

La Reine des Neiges - Brittney Lee 16

La Reine des Neiges - Brittney Lee 19

La Reine des Neiges - Brittney Lee 20

La Reine des Neiges - Brittney Lee 21

 

Recherches de Julia Kalantarova :

La Reine des Neiges - Julia Kalantarova 01

La Reine des Neiges - Julia Kalantarova 02

La Reine des Neiges - Julia Kalantarova 03

La Reine des Neiges - Julia Kalantarova 04

La Reine des Neiges - Julia Kalantarova 05

 

Recherche de Bill Perkins :

La Reine des Neiges - Bill Perkins 01

 

Peintures du palais et recherches de Cory Loftis :

La Reine des Neiges - Cory Loftis 01

La Reine des Neiges - Cory Loftis 02

La Reine des Neiges - Cory Loftis 03

La Reine des Neiges - Cory Loftis 04

La Reine des Neiges - Cory Loftis 05

La Reine des Neiges - Cory Loftis 06

La Reine des Neiges - Cory Loftis 07

La Reine des Neiges - Cory Loftis 08

La Reine des Neiges - Cory Loftis 09

La Reine des Neiges - Cory Loftis 10

La Reine des Neiges - Cory Loftis 11

La Reine des Neiges - Cory Loftis 12

La Reine des Neiges - Cory Loftis 13

La Reine des Neiges - Cory Loftis 14

La Reine des Neiges - Cory Loftis 15

 

La Reine des Neiges - Cory Loftis 16

La Reine des Neiges - Cory Loftis 17

La Reine des Neiges - Cory Loftis 18

La Reine des Neiges - Cory Loftis 19

Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 > >>
Publicité